La Santé Mentale en 20 Questions

La Banalisation de la Maladie Mentale, C'est juste dans la Tête

Les principes des décisions judiciaires rendues en matière de soins devraient être adoptés en bonne et due forme par le gouvernement fédéral et être énoncés à l’article 718 du Code, de façon que des décisions constructives soient rendues par d’autres instances que les tribunaux spécialisés. De plus, elles ont moins de rapports avec la policeFootnote 11. Le gouvernement fédéral devrait participer en bonne et due forme à la promotion de ces programmes, car, comme il a été mentionné précédemment, il est très rentable de le faire. Cette option n’a certes pas été utilisée dans tous les cas. Par suite de la proclamation du projet de loi C-14 (Loi sur la réforme de la non-responsabilité criminelle, qui est entrée en vigueur en juillet 2014), la possibilité de conséquences dramatiques découle du Code criminel, ce qui augmente la probabilité que les délinquants atteints de maladie mentale échappent à l’application des dispositions d’autrefois sur la réadaptation et se retrouvent dans les prisons et les établissements correctionnels plutôt que dans les hôpitauxFootnote 16. Différentes enquêtes, notamment celle sur Ashley Smith, ont démontré que la vie en prison des personnes atteintes de maladie mentale est particulièrement difficile, comme il a été mentionné plusieurs fois ci-dessus.

Le client peut choisir de participer à un tel programme d’abord et avant tout parce que cela lui permet d’échapper aux conséquences pénales de ses actes et à une plus grande privation de liberté, mais, plus important encore, il a la possibilité d’être de nouveau en contact avec un environnement compazine 5mg bon marché où il pourra obtenir des soins et, en particulier, avec des personnes qui sont en mesure de gérer les nombreux aspects désagréables que les psychotiques chroniques considèrent comme des irritants, voire comme des menaces. L’un de ses principaux buts est de réduire la stigmatisation associée aux maladies mentales afin que les jeunes soient plus enclins à chercher de l’aide ou à aider des pairs, pour ainsi augmenter les possibilités d’amélioration de la santé mentale et les résultats à long terme à cet égard. C’est en grande partie pour cette raison qu’ils ne demandent pas l’aide dont ils ont besoin. N’aie pas peur de demander de l’aide. Malheureusement, plusieurs malades et leur entourage tentent de nier le problème ou de le cacher par peur du regard des autres. Une personne qui souffre de jalousie et qui a peur de l'abandon n'est pas systématiquement diagnostiquée borderline. Avant d’aborder le rôle des associations agissantes dans le domaine de la santé mentale, il n’est pas inutile de tenter une approche des différents champs que cette réalité recouvre plus ou moins partiellement.

C'est ce dernier groupe qui retiendra notre attention dans ces quelques pages car il mobilise fortement les associations. Des changements d’attitude, des propos bizarres, un retrait du groupe familial, l’éloignement des amis, la perte d’intérêt pour les activités habituelles. De plus, en 2011, pour les milieux de travail, cela représentait d’autres coûts estimés à plus de 6 milliards de dollars en raison des baisses de productivité occasionnées par l’absentéisme, le présentéisme et le retrait du marché du travail. Deux fois plus de personnes ayant reçu un diagnostic de maladie mentale craignent de parler de leur maladie à leurs amis. Toutefois, il est important de reconnaître et de parler ouvertement des signes de maladie mentale que l’on peut observer chez les jeunes, car plus ils sont traités tôt, meilleures seront leurs chances de se rétablir. L’article 718, qui a trait aux principes de détermination de la peine, devrait être modifié de la même façon afin d’encourager la prise de mesures plus judicieuses à l’égard des délinquants qui sont atteints d’un trouble mental et qui n’ont peut-être pas obtenu un verdict de NRC. Bien plus qu'un coup de blues saisonnier, la dépression est un trouble de l'humeur qui neutralise les capacités d'une personne à fonctionner sur les plans social et professionnel.

Il existe quatre principales catégories de maladies mentales: les troubles de l'humeur (dépression et maladie bipolaire); les troubles anxieux (anxiété généralisée, phobies et trouble obsessionnel-compulsif); les troubles psychotiques (principalement la schizophrénie) et les troubles de la personnalité (qui comprennent, entre autres, le trouble de la personnalité limite). Il peut y avoir déjudiciarisation lorsque l’infraction est de gravité mineure à moyenne et est le résultat direct d’un trouble mental. 2L’Organisation Mondiale de la Santé décrit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité »1. 13. Smetanin, P; Stiff, D; Briante, C; Adair, C.E.; Ahmad, S.; and Khan, M. The Life and Economic Impact of Major Mental Illnesses in Canada: 2011 to 2041. (2011) Risk Analytica, for Mental Health Commission of Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Commission de la santé mentale du Canada. Les tribunaux de santé mentale et les programmes de déjudiciarisation ne font pas partie du « système » dans toutes les régions du Canada. Il est recommandé, comme le prévoit le projet de loi S-208(2e session, 41e législature, 62 Elizabeth II, 2013), que soit constituée une commission (la « Commission canadienne de la santé mentale et de la justice »), qui aurait le mandat non seulement de financer la recherche et de générer des stratégies, mais aussi de jouer un rôle dans la mise en œuvre des changements sur le terrain.

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